
Docteur Folamour ou comment j’ai appris à ne plus m’en faire et à aimer la bombe (Dr Strangelove or How I Learned to Stop Worrying and Love the Bomb) – Usa – 1964 – 1 h. 34 – NB
L’histoire se déroule en pleine guerre froide. Le général américain Jack D. Ripper, frappé de folie paranoïaque, décide d’envoyer ses B-52 frapper l’URSS. Le président des États-Unis commande une réunion d’urgence dans la salle souterraine de commandement stratégique pour tenter d’éviter une guerre nucléaire.
Un débat s’engage alors entre les tenants des différentes options politiques et militaires qui s’offrent au président. La seule possibilité pour éviter un conflit majeur est de fournir aux Soviétiques les positions des avions, afin qu’ils les détruisent. Certains sont abattus et les autres sont rappelés de justesse, grâce à la détermination d’un officier britannique.
Tous sauf un, dont le système de communications est hors d’usage…
« Ce film, présenté sous la forme d’une série d’atroces caricatures, ne ménage pas les grands de ce monde, et fustige les milieux responsables des États-Unis, leurs militaires en particulier. Stanley Kubrick a osé aller très loin. »
Samuel Lachize, L‘Humanité, 29-04-1964
« Le film est conduit avec une logique imperturbable. La logique des colonels, des tacticiens et des machines à calculer. Dans cet engrenage, il suffit de jeter, à chaque plan, quelque chose d’humain. Et la farce devient d’une irrésistible et noire drôlerie. »
Jean Collet, Télérama, 10-05-1964
Réalisation : | Stanley Kubrick |
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Scénario : | Stanley Kubrick, Terry Southern et Peter George, d’après le livre de ce dernier, Red Alert (1958) |
Musique : | Laurie Johnson |
Photographie : | Gilbert Taylor |
Montage : | Anthony Harvey |
Direction artistique : | Peter Murton sous la direction de Ken Adam |
Production : | Stanley Kubrick et Victor Lyndon (Columbia Pictures et Hawk Films Ltd.) |
Interprètes : | Peters Sellers, George C. Scott, Sterling Hayden, Keenan Wynn, Slim Pickens, Peter Bull, Tracy Reed, James Earl Jones, Jack Creley, Roy Stephens, Gordon Tanner |