Mr. Arkadin – Espagne – 1955 – 1 h. 39 – NB
Le richissime M. Arkadin, menacé d’un chantage par un jeune homme qui courtise sa fille, enquête sur son propre passé. En Espagne, à Paris, Tanger, Amsterdam, Munich, Arkadin retrouve ainsi d’anciens complices…
Septième long métrage d’Orson Welles, Monsieur Arkadin est une variation sur l’enquête de Citizen Kane, dont il reprend la structure en flashback et avec elle la mise en abîme du récit. Ce film maudit a connu plusieurs montages et il n’en existe aucune version définitive, Monsieur Arkadin est à ce titre une œuvre aussi ambiguë et multiple que son héros éponyme.
C’est un labyrinthe de trompe-l’œil et de fausses pistes qui ne se préoccupe pas toujours de cohérence. À travers l’atmosphère sombre d’un film noir de série B baroque et expressionniste, Welles retravaille les archétypes du conte de fée : le secret mortel, Arkadin, souverain d’un royaume d’ombres grotesques et menaçantes, ogre vorace et omnipotent, et sa fille, princesse adorée mais captive.
Hadrien Fontanaud
Réalisation : | Orson Welles |
---|---|
Scénario : | Orson Welles |
Photographie : | Jean Bourgoin |
Montage : | Renzo Lucidi |
Musique : | Paul Misraki |
Décors : | Orson Welles |
Production : | Louis Dolivet (Filmorsa) |
Interprètes : | Orson Welles, Michael Redgrave, Patricia Medina, Robert Arden, Paola Mori, Akim Tamiroff, Mischa Auer |