Fedora – France / Allemagne – 1978 – 1 h. 56 – Couleurs
Fedora est une légende d’Hollywood, qui s’est retirée dans sa grande demeure de Corfou. Le producteur Barry Detweiler, aimerait la retrouver pour qu’elle fasse son retour sous les feux de la rampe. Mais le palace est aussi impénétrable que le mystère de l’éternelle jeunesse de la star.
Notre homme est bien décidé à convaincre celle qui fut en haut de l’affiche pendant 30 ans et qui aujourd’hui se cache derrière de hautes grilles, des lunettes noires et des gants blancs. L’entourage de l’actrice, en particulier la vielle comtesse Sobryanski et l’étrange docteur Vando, entrave l’avancée de Barry. Ces contretemps épaississent l’énigme de l’éclatante beauté de Fedora et augmentent d’autant le désir du producteur. Il réussira enfin à l’approcher.
« Ce qui m’intéresse n’est pas de pouvoir filmer pour des millions de dollars à la lueur des chandelles, c’est de savoir ce qui se passe à la lueur de ces chandelles ».
Billy Wilder – juin 1978 – Positif
100 ans de « reflection », ce titre est lié à Wilder évidemment ! Réfléchir sur le cinéma, sur le cinéma qui se reflète lui-même. Nous retrouvons ici William Holden, que nous avions laissé au fond de la piscine de Boulevard du Crépuscule. Il reprend le récit à son compte en voix-off, mais c’est la parole de Wilder qu’il porte. Ainsi, à la fin des années 1970, il rappelle aux jeunes barbus d’un Nouvel Hollywood (Scorsese, Spielberg, Coppola…), qu’une copie ne remplace pas l’original.
Jean Aubert
Réalisation : | Billy Wilder |
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Scénario : | Billy Wilder, I.A.L. Diamond, d’après le roman de Tom Tryon |
Musique : | Miklós Rózsa |
Production : | Billy Wilder et I.A.L. Diamond, pour Bavaria Atelier, NF Geria Filmgesellshaft GmbH et SFP |
Interprètes : | Marthe Keller, William Holden, Hildegard Knef, Jose Ferrer, Henry Fonda, Michael York, Mario Adorf |