14/11/2013 – Les ensorcelés

Les ensorcelé (The Bad and the Beautiful) – Usa – 1952 – 1 h. 58 – NB

Le producteur Harry Pebbel fait venir dans son bureau Georgia Lorrison, grande vedette de l’écran, Fred Amiel reconnu comme l’un des meilleurs réalisateurs d’Hollywood, et James Lee Bartlow, qui vient d’obtenir le prix Pulitzer pour son dernier roman. Pebbel attend un coup de téléphone de Jonathan Shields, qui se trouve en Europe. A ce nom, chacun se souvient de son passé et de sa rencontre personnelle avec Jonathan Shields.

« Avec ce film, Minnelli rencontre un élément qui reviendra souvent dans son œuvre : le personnage égoïste, vil et odieux, sordide et sans scrupules, mais qui peut faire preuve d’élans romantiques et d’un sens stupéfiant de la poésie et du sublime. […] Idéaliste à sa manière, Shields voudrait être le mauvais et le beau (titre anglais du film), le sublime et le sordide, Dieu et le diable… »

Noël Simsolo, La Revue du cinéma, Image et son, n° 365, octobre 1981

« Les metteurs en scène, les scénaristes et les acteurs, ce sont eux les ensorcelés, insectes éffarés qui se brûlent à la flamme d’Hollywood, que Minnelli contemple en entomologiste. Ce qu’il filme magnifiquement c’est le rôle prépondérant joué par les producteurs dans le système hollywoodien. Le film devient alors un fascinant jeu de miroirs. »

Télérama

Réalisation :Vincente Minnelli
Scénario :Charles Schnee, d’après l’histoire Tribute to a bad man de George Bradshaw
Musique :David Raksin et Jimmy McHugh
Photographie :Robert Surtees
Montage :Conrad A. Nervig
Décors :F. Keogh Gleason et Edwin B. Willis
Production :John Houseman (Metro-Goldwyn-Mayer)
Interprètes :Lana Turner, Kirk Douglas, Walter Pidgeon, Dick Powell, Barry Sullivan, Gloria Grahame, Gilbert Roland, Leo G. Carroll, Vanessa Brown, Paul Stewart, Sammy White, Elaine Stewart, Ivan Triesault