Une famille américaine type : le père Nick (Peter Falk) est chef de chantier, la mère Mabel (Gena Rowlands) s’occupe de la maison et de ses trois enfants (Tony, Angelo et Maria). Ils ont » tout pour être heureux » et pourtant…
‘Elle n’est pas folle. Elle est différente’. Cette phrase dite sur sa femme par le héros de A Woman under the influence synthétise tout le propos du film de Cassavetes : non pas un film sur la folie, au sens médical du terme, mais bien sur la différence, au sens social du mot.
La folie n’est rien d’autre que la façon dont les autres vous regardent. Et comment vous recevez ce regard, en l’assumant ou pas.
Mais A woman under the influence n’est pas seulement un film sur la notion de folie/révolte quotidienne : il permet à Cassavetes comme Usbands, mais vu davantage de l’intérieur du foyer, de poursuivre son portrait de la classe moyenne américaine.
« Je crois vraiment que toutes les femmes sont folles. On les a rendues folles en les forçant à tenir un rôle qu’elles ne peuvent pas assumer. Bien entendu, tous les hommes sont fous, aussi. »
John Cassavetes
| Réalisation : | John Cassavetes |
|---|---|
| Scénario : | John Cassavetes |
| Photographie : | Mitch Breit, Chris Taylor, Bo Taylor, Merv Dayan, Caleb Deschanel |
| Musique : | Bo Harwood |
| Montage : | Tom Cornwell, Elizabeth Bergeron, David Armstrong, Sheila Viseltear |
| Décors : | Phedon Papamichael |
| Interprètes : | Peter Falk, Gena Rowlands, Christina Grisanti, Katerine Cassavetes, Lady Rowlands, Fred Draper, Matthew Cassel, Christina Grisanti, Matthew Laborteaux |