Un Américain à Paris (An American in Paris) – USA – 1951 – 1 h. 53 – Couleurs
Jerry Mulligan, un Américain, est resté à Paris après la guerre. Peintre, il habite un petit hôtel à Montmartre où loge également un compatriote pianiste, Adam Cook. Une riche Américaine, amoureuse de Jerry, décide de prendre en main sa carrière. Celui-ci rencontre Lise, une jeune française dont il tombe amoureux. Leur amour est réciproque mais la jeune fille a promis d’épouser par reconnaissance Henri Baurel, une vedette de musichall, ami du pianiste, qui l’a secourue pendant la guerre. Lise annonce à Jerry qu’ils doivent se séparer. Mais après bien des péripéties et des ballets, et avec la compréhension d’Henri, elle rejoint Jerry.
La peinture a toujours été une source d’inspiration pour des cinéastes bien différents les uns des autres, que ce soit Antonioni, Kubrick, Malick, Lynch… ou Minnelli.
Créé sur une suite symphonique de George Gershwin présentant « les impressions d’un Américain visitant Paris », le film permet au réalisateur, admirateur par ailleurs du cinéma européen, de s’approprier et d’interpréter toutes les influences picturales – Renoir, Toulouse Lautrec, Utrillo, le Douanier Rousseau, Van Gogh ou Dufy – qui l’ont marqué pour évoquer un Paris de carte postale aussi bien qu’onirique.
Film aux multiples récompenses, il réunit l’énergie de Gene Kelly et la fraîcheur de Leslie Caron à l’imaginaire sophistiqué de Vincente Minnelli pour une comédie musicale qui demeure mythique.
Francine Ananian
Réalisation : | Vincente Minnelli |
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Scénario : | Alan Jay Lerner |
Musique : | George Gershwin |
Photographie : | Alfred Gilks et John Alton pour le ballet final (Technicolor) |
Production : | Arthur Freed (M. G. M.) |
Interprètes : | Gene Kelly, Leslie Caron, Oscar Levant, Georges Guétary, Nina Foch |