Solaris – URSS – 1971 – 2 h. 50 – Couleurs
Le cosmonaute Kris Kelvin reçoit la mission de se rendre sur la planète Solaris afin d’enquêter sur les évènements étranges qui s’y sont produits. Au terme d’un long voyage, il débarque dans la station d’où les scientifiques observent la planète océan ; l’un d’entre eux s’est suicidé, les autres sont en proie à des visions issues de leur passé. Kelvin comprend que la planète génère l’apparition de ces souvenirs issus de l’esprit humain lorsqu’il se retrouve confronté à sa compagne décédée.
Tarkovsky réalise un film d’amour, abordant le thème de l’ ‘incommunicabilité’ sous un angle psychologique et métaphysique nouveau. Un film sur la solitude éperdue, sur l’impossibilité de trouver en l’objet aimé autre chose que soi-même. La solitude de l’homme comme îlot dans l’océan, son univers mental comme coupure totale, schizophrénie. Film sur l’éternel regret du paradis perdu, sur la quête de l’homme à la recherche du reflet perdu.
Réalisation : | Andrej Tarkovsky |
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Scénario : | Andrej Tarkovsky et Frederich Goreistein d’après l’oeuvre de Stanislas Lem |
Photographie : | Vadim Youssov |
Musique : | Jean-Sébastien Bach |
Décors : | Mikhaïl Romadine |
Interprètes : | Donatas Banionis, Youri Yarvet, Natalia Bondartchouk, Vladislav Dvorjetski, Anatole Solonitsyne, Nikolaï Grinko |