Shock Corridor – USA – 1963 – 1 h. 41 – NB
Pour gagner le prix Pulitzer du meilleur reportage, le journaliste Johny Barrett simule la folie afin de se faire interner dans un hôpital psychiatrique où un crime non élucidé a eu lieu. Il peut interroger trois témoins, Stuart, victime d’un lavage de cerveau en Corée, Trent, un jeune noir qui dans sa folie parle comme les racistes du Ku-Klux-Klan et Boden, un atomiste que l’horreur de ses découvertes a rendu fou. Découvrira-t-il l’assassin ? Mais son séjour prolongé à l’asile n’a-t-il rien changé à son esprit ?
Cinéaste complet, Samuel Fuller (1911-1983) était aussi un trublion notoire du cinéma américain parce qu’opposé aux dogmes hollywoodiens qui tendaient à masquer l’analyse de la guerre, du racisme, de la menace atomique vus ici sous l’angle schizophrénique et considérés pour lui comme des maux essentiels de la société américaine. Un chef d’œuvre où le point de vue est le moteur de la mise en scène.
Henri Talvat
Réalisation : | Samuel Fuller |
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Scénario : | Samuel Fuller |
Photographie : | Stanley Cortez |
Production : | Samuel Fuller pour Artistes Associés |
Interprètes : | Peter Breck, Constance Towers, Gene Evans, James Best, Hari Rhodes |